Bourdon d'Or et Grand Jubilatoire de Platine

Le blues..!

Cet état d'âme qui sans rime ni raison accroche à notre humeur un boulet de canon..!
Quels auteurs SF et Fantastiques du mal-être se sont t'ils fait un renom..?
Quelles oeuvres, à la prose triste et mélancholique nous invitent à une corde pour se pendre..?

A votre avis, à qui remettre le Grand Prix Du Bourdon d'Or..?

Pelot en première intention me vient à l'esprit:
"Des envies d'ailleurs, d'autre chose, où ma tête ne serait pas prisonnière de trop d'incertitudes pesantes et de certitudes vaporeuses. Envie de traverser le cadre..!" Paradis Zero. FNA 1355

Et pour ne pas rester sur une note pessimiste, à l'inverse, qui du Grand Jubilatoire de Platine recevra le trophée..?

AMHA, toujours en idée première, j'évoquerai pour une fois une BD de Godard et Ribeira: "La guerre des pilons" ..! On y trouve des
néologismes savoureux dont je vous laisse le soin de découvrir l'origine:être chambournelé, un morfleux, grand cornifleur à serinette, être malcacadeux, biouffer, devenir dur comme un caillou par le médius de la carcasse, se tournementer, chahubardage....etc..!

L'oreille interne çà m'a déprimé... C'est pas folichon d'être dans la tête des gens...

Génocides de Thomas Disch. Gai comme un suicide.

Les Derniers Hommes de Pierre Bordage...

Oh non c'est sympa comme tout les derniers hommes. Tiens j'aurai dis Génocides aussi. Pas pensé...

1984 pour le bourdon
L'affaire jane eyre pour le jubilatoire

Pour le désespoir, Les monades urbaines est assez intéressant.

Pour ce qui est du joyeux, il y a l'excellent L.G.M., de vous savez qui.

S'il avait écrit de la pure SF, je crois que Frédéric Dard aurait pu prétendre aux deux titres.

Et avec un seul roman qui plus est.

Dans le genre bourdon dont on ne peut pas se passer, Trajets et intinéraires de l'oubli de Brussolo est un de mes favoris.

Je plussoie pour Pelot, qui est un auteur que j'adore.

Dans le genre fantastique, je me souviens également de textes de Matheson (le père) qui pourraient selon les cas, concourir avec espoir dans chacune des deux catégories.

Coté fantastique pessimiste, Etchisson (en particulier ses nouvelles, ce type est un dieu de la nouvelle) ou Tem ne sont pas joyeux.
On pourrait aussi citer Kafka, pas très optimiste non plus.

Bourdon d'or : Sommeil de sang de Serge Brussolo
Une planète de viande où régnent les princes bouchers, j'en ai encore la nausée. Plus écoeurant et impressionnant que déprimant, mais bourdon d'or haut la main.

Grand Jubilatoire de platine : Martiens go home de Frederic Brown

		Citation : Génocides de Thomas Disch

Auquel s'ajoute son Camp de concentration,
mais il lui reste son humour... noir.