Mémoires d'outre-espace (histoires courtes 1974 / 1977)

Un recueil d'histoires courtes, comme l'indique le sous-titre.

-- les histoires --


Drame colonial
800 Grabulbs vont servir l'armée. Hélas, ils sont pacifiques... Il va falloir arranger ça...

Au nom du fer, du fil...
Un éclésiaste sort d'hibernation. Ernest, son robot, est parti à le recherche de Dieu... manquait plus que ça !

Ultime négociation
Une délégation terrienne va tenter de rétablir des relations diplomatiques avc les gloobs, extraterrestres qui portent leurs têtes sous le bras... Une vraie prise de tête...

La planète du non-retour
La guerre avec le Bloobs est terminée. Full Sarma 2 va enfin pouvoir aller sur Terre. Hélas, boom, une météorite et rien ne se passe comme prévu.

La mort d'Orlaon
Orlaon s'est paumé sur Arcturus. Pourtant, il va y rencontrer une vieille connaissance. Très vieille connaissance...

Le déglingué
Un homme se confesse. Terrible péché, il croit qu'il est amoureux. On va examiner son cas...

Drame colonial bis
Sur une étrange planète, une étrange extra-terrestre sauve un étrange robot. Heureusement, car son absence se serait fait sentir : on a besoin de lui, à quelques distance de là... Pourtant, ça va très mal finir...

Le plitch
La population de Gennevilliers a disparue ! Le président arrive. Seule une étrange forme rose flotte au dessus du sol en faisant "plitch". Il n'y a quand même pas de quoi déclencher une guerre. Si ?

-- Mon avis --

un recueil d'histoires courtes, à chute, comiques, mais plutôt dans l'humoir noir.
On connaît l'exercice des histoires à chutes. Il est souvent décevant.
Bilal, à mon avis, ne fait pas exception. A moins que ce ne soit moi qui n'aime pas ce genre...

Reste le graphisme de Bilal. Personnellement, ce n'est pas mon type : trop figé pour moi. Mais ce doit être ça, Bilal, et comme beaucoup adore, qu'il a su développer un style bien à lui, et visiblement bien tenu en main, j'accepterai volontiers de le mettre à l'honneur.

Cependant, pour moi, ça ne suffit pas. Donc : un livre pour les amoureux de Bilal. Pour les autres, mieux vaut peut-être commencer par un autre album.