Les voyages électriques d'Ijon Tichy

j'oubliais que j'ai lu "les voyages électriques..." car j'avais découvert une occas en folio junior : "le bréviaire des robots".
Il s'agit là d'un recueil de "nouvelles" - celles qui sont pas trop compliquées - extraites des "voyages".
Avis donc à ceux qui ont des petits neveux ou de grands enfants accro à la SF - je sais po si on trouve le livre neuf, ce s'rait bizarre...
Maintenant, folio pousse le bon goût jusqu'à laisser les illustrations à Phillipe Druillet. Bon, il s'est pas foulé, mais quand même..!!!

Tu m'as convaincu !

Mais si je comprends bien, il ne me reste plus qu'à écumer, semaine après semaine, les stands des bouquinistes ?
Amazon et Alapage ne semblent en effet même pas avoir connaissance de cet ouvrage...

Argh ! Faire une si belle chronique, et si attirante, sur un roman introuvable, ou quasi, ça touche à la cruauté mentale, voire à la perversité, morca (j'en aurais autant à dire à Olivier à propos de L'avènement des chats quantiques, mais c'est une autre histoire, et d'ailleurs il n'a pas poussé le vice jusqu'à en faire une chronique) ! Enfin, merci quand même ! Après tout, il finira bien par tomber dans le domaine public.

A lire aussi la cybériade du même auteur.
Très sympathique et très pince sans rire. Celui-là est plus facilement trouvable.

		Citation : A lire aussi la cybériade du même auteur. Très sympathique et très pince sans rire. Celui-là est plus facilement trouvable

J'abonde et plussoie dans le sens d'Oman, la Cyberiade, c'est jubilatoire, en plus il vient juste d'être réedité. Malgré mon lourd et vieux passé de lecteur de SF (plus de 30 ans de lecture et j'en ai 41), ma connaissance de Lem se limitait à Solaris que ma mère m'avait poussé à lire alors que j'avais 13/14 ans et ne jurais à l'époque que par VanVogt et Dick (j'ai beaucoup changé depuis!), au fait, merci maman pour m'avoir fait découvrir la SF à travers Ravage de Barjavel et m'avoir offert la mort de la terre de Rosny-Ainé et A la poursuite des Slans pour mes 11 ans.

Bref, ma compagne actuelle étant polonaise (et née à Tychy, véridique!) elle ne comprenait pas pas qu'un goinfre de SF de mon engeance ne connaisse quasimment pas Stanislas Lem qui est une fierté littéraire en Pologne. J'ai donc attaqué l'oeuvre du dit Polak et finalement découvert que l'auteur plutôt introspectif et poétique de Solaris était également un hard scientist capable d'humour à la Brown, bref, si il avait vu le jour de l'autre coté de l'Atlantique, il serait probablement un des 10 auteurs de SF les plus célèbres aujourd'hui.

Lem mérite amplement la plus grande considération. Il est heureux que nous puissions le dire haut et fort, à tous ceux qui, d'aventure, fouinerait dans ces pages... !!!!

Bon, ben, ça tombe bien, j'ai prévu la Bibliothèque municipale cet après-midi, je verrai ce que j'y trouve, mais je prendrai sûrement du Lem, vous m'avez convaincue !

		Lisbeï : Faire une si belle chronique, et si attirante, sur un roman introuvable, ou quasi

Au moment où je rédige ce post, il y a un exemplaire d'occasion disponible sur Priceminister.com pour 6, 49 € + frais de port (hélas!)

Après lecture, je me dis... que je devrais le relire ! J'ai beaucoup ri aux jeux de Lem avec le temps et ses savoureux paradoxes, mais je me suis ennuyée par moments, et en fait je pense que j'ai eu tort de lire tout le livre quasi d'une traite. La prochaine fois, je veillerai à savourer chaque nouvelle séparément. Mais c'est vraiment à avoir dans sa bibliothèque ! Merci beaucoup pour cette chronique !

		Citation : Un seul bémol : à mon goût, une petite tendance de temps en temps à tirer un peu trop sur la corde. Une bonne idée peut lui donner l'occasion de remplir des pages un peu inutiles.

et

		Citation : La prochaine fois, je veillerai à savourer chaque nouvelle séparément.

C'est sans doute un bon conseil. Même si, alors, certaines devront être mises au rencart, car assez inutiles... Je le relirais moi aussi... aurais-je été influencé par la surprise d'un Lem comique, ou par un dérèglement hormonal momentané ???
En tout cas, ça reste un comique à lire, et je bisse avec toi sur les paradoxes... La première (dans mon souvenir - et bien que la fin laisse à désirer) des nouvelles vaut son pesant...