Les légions immortelles

effectivement, c'est un digne représentant du Nouveau Space Opéra.

La suite :



(Tor 2005)

Le premier en EO :



(Tor, 2003)

Vive le space opera !
Je crois que je vais me laisser tenter...

Question :
Plus classique que l'I.A. et son double ou non ?

Hm intéressant, je sens que je vais suivre les débats sur Westerveld de très près...

		Citation : Plus classique que l'I.A. et son double ou non ?

la série Succession (dont on parle) est en effet extrêmement classique dans son esprit, ce qui ne veut bien sûr pas dire qu'elle soit de mauvaise qualité, ni sans originalité.

Tous ces Space Opéras à grande échelle (Hamilton le jeune, W J Williams, MacLeod, Banks, Williams & Dix, Stross, Allen, McDowell, Donaldson, Reynolds ...) ont tous un air de famille, même s'ils sont très différents dans l'intigue et l'imagerie déployée.
Mêmes techniques de narration muti-personnages, multi-lieux, multi-époques, même utilisation d'idées scientifiques plutôt avancées, mêmes emprunts aux divers genres de la SF (horreur, cyberpunk, hard-science), même volumétrie.

Par exemple, on va trouver les Rix chez Westerfield, les Naxid chez Williams, les Inhibitors chez Reynolds, les Mizari chez McDowell, qui jouent peu ou prou le même rôle.



(Ace, 2001)



(HarperTorch, 2004)

Merci sandrine

		Citation : Plus classique que l'IA et son double?

sans aucun doute !
vous avez, avec les légions immortelles un space opera de facture classique mais, je ne pense pas qu'il relève du NSO.
En effet, le nouveau space opera se doit d'être hard science or, Scott Westerfeld joue du vénérable Ansible (sous la forme de liaisons quantiques intriquées alors que l'information ne peut être transmise à une vitesse supérieure à la lumière) pour permettre à son empire de vivre en temps 'réel' . Plus exactement, si les individus subissent les effets de la relativité (contournés par la cryogénisation et l'immortalité), l'information, elle, ne la subit pas grâce à cet Ansible. dans le NSO, foin de l'ansible, l'information subit les effets de la relativité (voir Reynolds, certainement le chef de file du NSO à mon avis)
Sinon, je trouve que ce roman, bien que démarrant en trombe avec un combat millimétrique épique en temps réel, est lent et relativement plat par rapport à l'IA et son double, un petit bijou.

Même si les rix et les inhibitors ont la même fonction, ils sont quand même très différents, du simple fait que dans les légions immortelles, ont adopte leur point de vue dans certains passages ce qui les fait paraitre beaucoup plus "humain".
Sinon, pas lu l'IA et son double, Mais le bouquin de Westerfeld n'est absolument pas plat pour moi, je maintiens donc mon conseil, lisez ce livre.
Quant a savoir si ça fait parti du NSO ou pas je m'en tamponne le coquillard : )))

Très bon roman.
Evidemment pas de renouvellement des thèmes du space opera mais une actualisation des procédés pseudo hard scientifiques.
Bien sûr, en-dessous du ton et de l'ambition de ce bijoux introspectif que constitue L'I.A. et son double mais bien meilleur, AMHA, que Singularity Sky de Stross. C'est vrai, moins d'humour aussi. Les comparatifs sont des pièges plombés.
Bref, j'ai apprécié.

PS : quel titre ridicule - Les légions immortelles - on dirait une mauvaise série Z.

		Citation : PS : quel titre ridicule - Les légions immortelles - on dirait une mauvaise série Z.

Sans contexte, Risen Empire attire plus.

Les légions immortelles constituent le premier volet de la série. Si nous le considérons comme une introduction alors, la suite pourrait être excellente si Westerfeld continue de développer ses thèmes de prédilection :
- comment une Intelligence Artificielle accède à la Conscience et s'humanise et, quel rapport entretiendra-t-elle avec une Humanité qui, elle, évolue vers l'inhumanité.
- les attirances ambigües et les sexualités organo-métalliques (westerfeld aime les fusions mécanocharnelles et les considère comme le moteur de l'humanisation de nos créations)

La relecture des légions, au travers du prisme de l'IA et son double, explique le sentiment de lenteur à sa première lecture : on s'attend à une action rapide dans un space op or il n'est que décorum