Le casse du continuum

L’auteur strasbourgeois, habitué à la fantasy et à l’anticipation, se plonge pour la première fois dans le space opera. Il décrit une équipe, dont les membres sont les meilleurs dans leurs domaines, qui organise une opération périlleuse au cœur d’une super IA, le Noun, qui contrôle l’univers des humains. Certains de ses membres sont plus originaux que d’autres.

Un roman court mais extrêmement rythmé qui se lit très vite. C’est clairement l’action et le divertissement qui est le but, rien de plus. Ce n’est pas vraiment original, mais on est bien diverti. Ça fait du bien quelques-fois d’avaler les pages, comme ça. Mais c’est très court et à part le divertissement, il n’y a pas grand-chose qui m’ai marqué. J’ai surtout l’impression que cette histoire aurait dû être une nouvelle, une novella mais pas un roman car l’histoire est bien trop faible.

Un petit truc que j’ai quand même remarqué c’est que bien que l’auteur ai voulu faire un space opera, on retourne vite dans notre époque quand l’équipe plonge dans les rêves du Noun. Peut-être est-ce une fuite inconsciente de l’auteur du genre en question. C’est un peu dommage, moi à qui on avait promit un space opera.