La nuit des temps

La nuit des temps est une belle histoire. Tout simplement. On a bien suffisamment l’occasion de se torturer le bulbe avec des histoires glauques et malsaines. Celle-ci est magnifique alors pourquoi s’en priver ? Les grands et beaux sentiments, parfois ça fait du bien et … parfois même ça existe.
Aucune mièvrerie dans ce livre quoiqu’en disent ses détracteurs.

Magnifique. le deuxième Barjavel que j'ai lu et dont je grade encore qq frissons.

J'adore cet auteur, son amour des femmes, la fraicheur et la simplicité de son écriture (quoique souvent pessimiste). Le printemps est d'ailleurs fréquemment évoqué dans ses livres.
Ravage, Le Voyageur Imprudent, La Nuit des temps, Une Rose au paradis et le Grand Secret étant à mon avis ses meilleurs romans.

Pour nuancer un peu le propos sur le coté formidable de ce livre, il faut ajouté que l'histoire du livre est honteusement pompé sur un livre d'un auteur Australien des années 20-30.
Le globe d'or d'Erle Cox (un tres bon livre d'ailleurs, sans le coté marketing du livre de Barjavel qui a ecrit un livre à la mode pour les années 60)

Pas mal mais la fin ne tient pas debout : s'ils étaient autant amoureux l'un de l'autre, comment expliquer qu'elle ne l'ait pas reconnu plus tôt, malgré son visage masqué... Ca gâche tout, dommage !

Si ce n'est le meilleur roman de Barjavel, en tout cas c'est l'un des meilleurs. Quand on pense qu'au départ il s'agissait d'un scénario qu'il avait co-écrit avec André Cayatte, et qu'il n'avait pas pu être réalisé, car il aurait coûté trop cher.
C'est pour quoi Cayatte a demandé à Barjavel d'écrire le livre, pour récupérer des fonds et ainsi produire le film. Barjavel, qui a l'époque n'a plus le goût à rien, hésite, mais ce sont les conseils d'Olenka de Veer (plutôt les prédictions, car c'est une voyante) qui le poussent à le proposer aux Presses de la Cité, les éditions Denoël refusant les garanties demandées par l'auteur, et ce sont ces dernières qui envoient le roman au jury du Prix des Libraires, qui le lui attribue sans souci.
Vivement qu'on l'adapte, car c'est possible aujourd'hui...

Je voudrais dire à MorganChane que s'il est vrai que l'histoire comporte des points communs avec La Sphère d'Or d'Erle Cox, il ne faut pas pour autant oublier que Cox a du s'inspirer de Verne, avec son Eternel Adam. Et ce thème de la société disparue n'est pas neuf, on trouve bien des échos avec l'histoire de l'Atlandide. Et puis l'ouvrage de Cox a quand même beaucoup de sous entendus, qui font que l'auteur laisse planer le doute sur sa pensée (un peu ce qui se passe avec Ravage de Barjavel).
Ce n'est pas un plagiat, il s'agit juste d'idées reprises et adaptées. Et si on continue à dire que c'est du plagiat, il faut reconnaitre que La nuit des temps est devenu un ouvrage culte, alors que l'ouvrage de Cox n'est connu que de quelques-uns...

Moi j'ai adoré ce roman mais je tombe des nues en entendant parler de plagiat! C'est pour moi un des livres cultes de SF qu'il faut posséder! Pourtant les faits sont là, ce n'est qu'une réécriture du roman d'un autre écrivain, Erle Cox, s'intitulant: la Sphère d'or.
Alors, oui, cela me déçoit mais me donne surtout envie de découvrir l'auteur qui a inspiré la nuit des temps. Cela n’enlève en rien à la valeur du roman de Barjavel. Il a réécrit un roman splendide ! Peut-être que celui d’Erle Cox est mieux. Pour cela, il faut le lire !

Si vous voulez constater les points communs des deux livres :
http://barjaweb.free.fr/SITE/ecrits/Ndt/nuit_sphere.html

Je suis d'accord que moi aussi cela m'a déçu de lire que Barjavel a puisé son inspiration dans le roman de Cox, mais il y a de grandes différences: là où Cox est trop long et sans grande poésie, traçant un récit assez linéaire, Barjavel nous conte une histoire merveilleuse, qui nous fait réfléchir sur la valeur, quand Cox nous raconte juste un récit de SF

Ce roman est le seul que je n'ai pas fini. Il y a des romans qu'on déteste mais on les finit pour voir à quel point et pourquoi, si l'aversion qu'on éprouve varie au cours du récit, où même s'il convient de placer l'auteur parmi ceux à éviter dorénavant, mais là même pas. A un moment, lire la phrase suivante, ou regarder le plafond m'a semblé équivalent. Le livre est alors tombé et j'en ai pris un autre.