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BouquetdeNerfs

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La Malédiction de l'éphémère

Richard Canal


La Malédiction de l'éphémère
Illustration : Eric Provoost
Titre original : La Malédiction de l'éphémère
Première parution : 01 mai 1986

 Pour la présente édition :

Editeur : La Découverte
Collection : Culte fictions
Date de parution : mai 1986
ISBN : 2-7071-1617-3

La critique du livre
Lire l'avis des internautes (10 réponses)

... Un beau titre qui attire l'oeil, déjà !

C'est le premier roman écrit par Richard

Canal

( Prix Solaris en 1986 pour « C.H.O.I.X. » , Grand Prix de l'Imaginaire en 1989 pour la nouvelle « Étoile » , Prix Rosny aîné en 1994 pour Ombres blanches et en 1995 pour Aube noire).

Souffrances maléfiques / complaintes / hystérie / désespoir / haine / tristesse / peur / angoisses / souffrances / cris / silence / solitude / nuit / terreur / soumission / troubes / destructions / humiliations / cicatrices / cauchemars / frayeurs / panique / misère / horreur

Ces sentiments bruts et les châtiments de la guerre sont peints et sculptés sur les plus grandes oeuvres de notre histoire.
Guernica de Picasso, The scream de Evard Munch, les Goya, La métamorphose de Narcisse de Salvador Dali, ou les sculptures de Camille Claudel... sont des visions primales qui nous déchirent, nous froissent quand bien même, nous aurions besoin d'espoir.


Inspiration, folie créatrice.

Par quels entrefaits parviennent-ils à imaginer le tableau des pires atrocités..? Ces artistes parviennent parfois à nous heurter, à nous violer littéralement. Evidées de tout pathos, ces oeuvres sont parfois cruelles.

Quels buts ces artistes convoitent-ils? Quels messages veulent-ils nous délivrer? Est-ce une forme d'exorcisme d'étaler de son art les visions barbares et primales? Folie ou génie ? Témoignage ou plaisir viscéral?

Ce roman aborde ces questions et ouvre une réflexion sur notre condition humaine, au travers d'un récit court qui se lit sans faim..! ( lire la synopsis)
C'est une fresque noire, violente et macabre, qui se passe dans plusieurs villes. Londres, Toulouse, Venise.

Je n'ai aucun défaut à accoler à ce livre, ce roman est super..!




Les guerres constituent autant de traumatismes dans l'histoire de l'humanIté. Celle-ci — la Troisième Guerre mondiale — plus que toute autre, et pas seulement par les destructions auxquelles elle a donné lieu. Pas seulement à cause du cauchemar des bombes Z...
Venus d'ailleurs, des êtres ont frappé. Ils ont enfermé ceux qu'ils considéraient comme les fauteurs de troubles, sur les lieux mêmes où avaient été perpétrées les plus grandes destructions. Puis il sont repartis, sans une explication.
Massée, humiliée, l'humanité a continué de vivre. Trente ans après la « guerre des Z », la cicatrice serait presque refermée si...
Si ne subsisialent ces zones saturées de radiations, fermées à l'homme par une volonté étrangère.
Si, défrayant la critique picturale, une nouvelle école, plus noire que Goya, plus angoissée que Van Gogh, plus désespérée que Roszak ou Munch, ne venait raviver le souvenir du cauchemar.
Pourquoi ces sombres visions, alors que l'homme a tant besoin d'espoir ? Et surtout : qui sont ces génies du macabre ?





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