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Maralan

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François Schuiten (dessin), Benoît Peeters (scénario)

Brüsel


Brüsel
Série : Les cités obscures

La critique du livre
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Ernest Dersenval, scientifique inventeur de la dersenvalisation (soigner les patients par l’intermédiaire de l’électricité) rend visite au fleuriste Abeels Constant qui vient de mettre au point la plante plastique. Concept révolutionnaire aux yeux d’Ernest qui envisage d’en dispatcher dans les futurs locaux qu’il a imaginé pour reconstruire la ville via des techniques avant-gardistes et une nouvelle conception de l’urbanité.

Constant, atteint d’une mauvaise toux (peut-être la tuberculose), va se faire soigner dans un hôpital qui n’en a que le nom et où l’on assiste à un récital effrayant de pseudo-médecins qui traitent leurs patients comme de vulgaires cobayes.

Ailleurs, des entrepreneurs immobiliers déambulent devant une immense maquette de ce que sera, une fois abouti, la cité de Brüsel. Le projet pharaonique et surtout utopique mènera la ville et ses habitants dans un bourbier monumental. Un champs de ruines puisque les coûts n’ont cessé d’augmenter et que dorénavant les caisses sont vides. Le pauvre Abeels fuira lui aussi la splendide clinique dépourvue de malades (un ou deux tout au plus) et des infirmières et médecins qui brillent par leur absence.



Ce tome des Cités obscures met l’accent sur la mégalomanie et la folie de quelques fous furieux avides de progrès et d’innovations, prêts à tout pour achever leur entreprise, dépassés par l’envergure du phénomène. Le personnage de Dersenval en est l’incarnation vivante, lui qui prône le béton, l’électricité et l’artificiel au détriment de la faune et de la flore. Il sera d’ailleurs victime de sa propre invention. Le ton se veut volontiers sarcastique et parodique. Enfin, les dessins de Schuiten illustrent de manière remarquable l’architecture de Brüsel.



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Science-fiction

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