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morca

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Marc Moreno (dessin), Corbeyran (scénario)

Ambrosia


Ambrosia
Première parution : janvier 2002
Série : Le régulateur

 Pour la présente édition :

Editeur : Delcourt
Nombre de pages : 50
ISBN : 2-7560-0263-1

La critique du livre
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Histoire :
Dans un futur post-cataclysmique, ayant viré au steampunk, Aristide Nyx est un régulateur. Régulateur, c'est-à-dire un tueur à gages, embauché par, selon les cas, des politiques, une compagnie, etc...
Il va affronter, un peu malgré lui, Ambrosia, qui s'apprêterait à tuer un politicien. Seulement voilà, notre héros ne sait pas tous des motivations de son adversaire. Par contre, elle lui rappelle un souvenir ancien, du temps où il était un monstre...

Graphisme :
Il y a quand même de gros défauts, amha, sur le graphisme. Ce pourrait être un genre s'il n'y avait pas tant d'irrégularité dans le dessin des personnages. Je n'apprécie guère le travail du noir non plus, qui me paraît parfois mal s'accorder, se fondre, avec la couleur, mais aussi me rappeler certains types de graphismes amateurs (d'où le sortent-ils d'ailleurs... y aurait-il des référents communs ?)
Par contre, admettons : il y a des cases où les personnages sont assez ratés et d'autres où c'est assez réussi...
Mais surtout, le traité de la couleur est assez étonnant et est plutôt bien vu sur ce sujet steampunk, mixé gothique... la couleur fait parfois un modelage des corps qui rattrappe assez bien un encrage moyen.
Au niveau des décors, architecturaux, décors d'intérieurs, objets, beaucoup de détails qui s'accordent très bien avec le projet tendance XIXème crasseux.
Les plans, la mise en page permettent à l'histoire d'assez bien circuler, oserais-je (quelques petites culottes en trop, ahma ;) ).
Bref, un graphisme dont le plus gros défaut, trouveu-je, est dans la faiblesse dès le traitement des physionomies.
Aïe !

Scénario
Au début on est un peu paumé (ce qui ne fait pas toujours de mal, mais inquiète, parce que ça dure... - renforce pe ce côté étrange un peu malsain?)
Les dialogues s'enchaînent assez bien, même si on aurait pu éviter des clichés assez lourd (Ambrosia a des réparties à la Schwarzy un peu navrante, des fois).
La création d'un monde steampunk doit être un exercice amusant, bien qu'assez répétitif depuis quelques années. Il donne l'occasion au graphisme de noircir la scène, tant mieux.
Pour le reste, il s'agit d'un tome de mise en jambe, et il est assez difficile d'augurer l'avenir. On découvre ce monde, pour entrevoir le coeur de l'intrigue vers la fin du tome, donc...

Avis
J'ai personnellement quand même un peu de mal avec les défauts du graphisme. Des petites douleurs comme ça, à chaque page, ça fait sortir un peu de l'histoire... Comme base pour un jeu vidéo, ça aurait pu être sympa...
A juger sur la suite...



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